Douce poésie de la nuit [Zark]

Assise contre un chêne blanc,
J’observe le soleil couchant,
Mes yeux contemplant l’horizon,
Mon esprit parsemé de visions.
J’aperçois ses cheveux argentés, tout souriant,
Avec ses yeux gris perçants,
Il me redonne de l’espoir,
Et cette envie de croire
Que malgré tous les malheurs,
Quelque part se trouvera mon bonheur.

Zark, se nomme-t-il,
Ce démon, galant, charmant, m’a redonné l’envie,
L’envie de me battre, une chance de survie,
Prends garde princesse, car déjà de ta capture je jubile.
Mon sourire se redessine,
Cette ange est redevenue ma chance, mon espoir ultime,
Ne t’en fais pas, je prendrais soin de toi, ma tendre victime,
Je ferais couler ton sang avec cette belle lame fine.

En cette douce soirée, la pleine lune nous illumine,
Notre but, mon cher, est identique,
Bientôt nous chanterons la même hymne,
Lorsque toi et moi, tiendrons sa tête embrochée sur un pique.
Nous voilà donc rapproché,
Avec cet intérêt à double récompense,
Des alliés ? J’aimerais mieux une belle amitié,
C’est mon choix, saches que je te laisserais mener la danse.

- Il est dit qu’au royaume des anges se trouvent les plus belles aurores,
Alors qu’en Enfer les plus belles choses sont représentées par la mort.

Comme tu l’as sans doute remarqué,
Je suis attirée par toute sorte de beauté,
Je ne regrette plus le noir de l’Enfer,
En revanche j’ai toujours détesté ces humaines vulgaires.

Ironique puisque j’ai ouïe dire,
Que tu avais eu une relation avec l’une d’entre elles,
Peut-être devrais-je te conquérir,
Afin de prouver qu’une démone est plus attirante que cette demoiselle.

Je pose mon regard dans le tiens,
Que vais-je trouver en étant à tes côtés ?
L’expérience, je suis prête à la tenter,
Saches seulement que moi, je ne désire pas faire le bien.

- Belle soirée n’est-ce pas ?
Idéal pour célébrer un nouveau contrat.